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 Lundi 27 mars 2006

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Anubis
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Anubis


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MessageSujet: Lundi 27 mars 2006   Lundi 27 mars 2006 EmptyLun 27 Mar à 15:33

Aujourd'hui dans Libération c'était ça qu'on pouvait lire (désolé c'est un peu long) :


"La semaine où tout se joue
La négociation bloquée, l'avenir du projet dépend de l'ampleur de la mobilisation demain. L'état de la crise en quatre points.


Côté négociation, c'est le blocage total. Au moins jusqu'à mercredi. Echaudés vendredi par le «pas de deux» de l'exécutif ­ Jacques Chirac appelant à la fermeté au moment où son Premier ministre recevait les dirigeants des cinq confédérations ­, les syndicats ne sont pas demandeurs d'une nouvelle rencontre avec Dominique de Villepin. Hier, dans un entretien au Journal du dimanche, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a confirmé qu'il n'était pas question de participer avec le Premier ministre «à des rencontres consacrées à la mise en oeuvre du CPE» et d'en être «la bouée de sauvetage». Les quatre organisations étudiantes et lycéennes (Unef, Confédération étudiante, FIDL et UNL) qui ont refusé de se rendre à Matignon samedi (lire ci-dessous), ne comprendraient pas que les syndicats acceptent de négocier.

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Mercredi, les douze organisations du front anti-CPE (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, Unsa, FSU, Solidaires, Unef, CE, FIDL et UNL) doivent se retrouver pour tirer le bilan de la journée d'action de demain. Mais, sauf coup de théâtre politique, gouvernement et syndicats ne renoueront pas de contact officiel avant jeudi au plus tôt.

Le 30 mars en effet, le Conseil constitutionnel doit examiner la loi sur l'Egalité des chances et son très controversé article 8 créant le CPE. Il rendra donc sa décision jeudi, ou vendredi s'il décide de prolonger ses débats. S'il annule le CPE pour non-respect de la procédure parlementaire, ou pour rupture d'égalité entre les salariés, la sortie de crise se fera au prix d'un désaveu pour Villepin. Mais si les neufs sages et leur président Pierre Mazeaud déclarent le CPE conforme à la Constitution, le bras de fer se poursuivra entre le gouvernement et les syndicats.

«Les syndicats sont dans une logique de l'ultimatum et du tout ou rien, se plaint-on à Matignon. Nous ne rentrerons pas dans cette logique. Il n'est pas question d'abandonner quoi que ce soit qui permette aux jeunes d'entrer sur le marché du travail.» «Nous sommes prêts à faire des pas significatifs, à améliorer des choses mais il faut être deux pour discuter», explique un proche du Premier ministre. Le chef du gouvernement ne désespère pas d'arriver à diviser le front syndical et amener une partie des syndicats à négocier. Laissant Villepin à ses calculs de haute stratégie, Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, et Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi, vont tout faire dans les prochains jours pour avancer avec les syndicats sur les points les plus contestés du CPE : la durée de la période dite de «consolidation» de deux ans et la motivation du licenciement. Maryse Dumas et Bernard Thibault ont clairement dit que la CGT ne retournerait pas à Matignon tant qu'il n'y aura pas l'annonce d'un retrait du CPE.

1 Mobilisation record et journée noire attendues demain

Mardi noir, mobilisation exceptionnelle : la journée de demain devrait battre les records des deux précédentes. Le 7 mars, plus de 700 000 personnes avaient défilé en France. Le 18 mars, ils étaient nettement plus d'un million. Avec 135 manifestations prévues en France, ce chiffre devrait être dépassé. Même à Matignon, on s'attend à «une très forte mobilisation». «Les syndicats ont tout fait pour, ils ont fait venir des cars de partout», remarque-t-on.

Le Premier ministre a lui-même donné aux organisateurs un sérieux coup de main en faisant comprendre vendredi aux syndicats qu'il les recevait pour la forme, mais ne bougerait pas sur le fond, c'est-à-dire le retrait du CPE. Au fond, «il nous demande d'organiser notre manifestation», soulignait ironiquement le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, après la rencontre des cinq dirigeants syndicaux avec Dominique de Villepin.

Les transports devraient être assez fortement perturbés, notamment à la SNCF où sept syndicats appellent à une grève de 24 heures, de ce soir 20 heures à mercredi 8 heures. A la RATP, cinq syndicats (CGT, SUD, Unsa, CFDT et FO) appellent à la grève. Perturbations en vue également dans le transport aérien : huit syndicats d'Air France et des syndicats de contrôleurs aériens ont déposé des préavis.

Lycéens et étudiants devraient être nombreux à manifester, mais aussi les enseignants. Les trois principaux syndicats de l'Education nationale (FSU, Unsa-Education, Sgen-CFDT) ont en effet appelé à cesser le travail. Le mouvement pourrait aussi être très suivi dans les Postes et Télécommunications. Enfin, à EDF-GDF, les syndicats appellent à débrayer et manifester non seulement contre le CPE, mais aussi contre la fusion Suez-GDF et contre le CPE.

2 Du bleu plein les yeux pour éviter les violences

Pour reprendre l'expression policière consacrée, il devrait y avoir «beaucoup de bleus dans la rue» demain entre les places d'Italie et de la République. Les effectifs de CRS et de gendarmes mobiles, déjà imposants depuis le début des manifestations anti-CPE, vont recevoir des renforts venus de province, dont la compagnie de CRS de Carcassonne. Surtout, le nombre de fonctionnaires en civil devrait être considérablement augmenté avec notamment les effectifs de la Brigade d'information de voie publique (BIVP) chargés de repérer les groupes à risque. «Les repos hebdomadaires ont été supprimés», indique une source syndicale. Traditionnellement, les policiers du BIVP sont postés à l'avant, à l'arrière et sur les ailes du défilé tandis que les fonctionnaires des Brigades anticriminalité (BAC) sont mis à contribution pour interpeller les «trublions». Vendredi, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a indiqué que les forces de l'ordre devaient, si nécessaire, «rentrer à l'intérieur des cortèges pour aller chercher ceux qu'on doit chercher». Mais les syndicats ont exprimé samedi leur opposition à cette consigne lors d'une rencontre place Beauvau. «Nous avons refusé qu'il y ait des interpellations dans les cortèges, cela engendrerait des provocations», indique Jacques Girod, de Force ouvrière. «C'est à nos propres services d'ordre d'extirper d'éventuels fauteurs de troupe à l'intérieur du défilé», déclare aussi un responsable de l'Unef. Joaquin Masanet, le secrétaire général de l'Unsa-Police, un syndicat de policiers très impliqué dans la «protection» des défilés parisiens, pronostique la présence d'un «service d'ordre massif» pour la manif de demain.

La préfecture de police a également étudié ce week-end les parades pour éviter que ne se reproduisent les violences de la place des Invalides. Des contrôles préventifs auront lieu sur les réseaux RATP et SNCF. Les forces de l'ordre ont été suspectées jeudi d'immobilisme face aux casseurs. «La police a fait ce que l'on lui a dit de faire», réagit vivement un CRS. La tension serait également sensible au sommet entre Nicolas Sarkozy et le préfet de police Pierre Mutz. «Entre ces deux-là, la crispation est historique. Pierre Mutz a été imposé par l'Elysée en novembre 2004 à la préfecture de police alors que Sarkozy espérait y placer son directeur de cabinet, Claude Guéant», analyse un bon connaisseur de la maison. Le 10 mars, dans l'avion qui le ramenait de la Martinique, Nicolas Sarkozy a «piloté» en direct l'évacuation de la Sorbonne avec l'un de ses fidèles lieutenants, le patron des CRS, Christian Lambert. Interrogé pour savoir s'il aurait prévenu Dominique de Villepin de l'heure de l'évacuation, Nicolas Sarkozy avait répondu : «A 4 heures du matin ? Je n'allais pas le réveiller. Ç'aurait été vache !» Et puis, «je sais ce que j'ai à faire».

3 Exclu de la gestion de crise, Sarkozy sur le fil du rasoir

Chacun pour soi. Jacques Chirac et Dominique de Villepin tentent de gérer la crise entre eux tandis que Nicolas Sarkozy prépare en solo sa campagne présidentielle. Samedi, en fin d'après-midi, un rendez-vous en catimini à l'Elysée a réuni le chef de l'Etat, le Premier ministre, Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi, et son ministre délégué, Gérard Larcher. Au grand dam de Nicolas Sarkozy, qui n'a pas été convié. «C'est pour le moins étonnant que le numéro 2 du gouvernement et, qui plus est, président de l'UMP, ne soit pas invité», grogne un de ses proches qui ne se dit pas vraiment «surpris [...]. Politiquement, toute cette affaire a été conduite depuis le début d'une drôle de façon.» De fait, la rencontre élyséenne confirme une chose : le duo exécutif ne fait aucune confiance à Nicolas Sarkozy.

Alors que selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche d'hier (1), 83 % des Français souhaitent que le chef de l'Etat s'implique davantage sur le dossier du CPE, Chirac et Villepin essaient de pousser Borloo en première ligne pour renouer les fils avec les syndicats. A Matignon, l'entourage du Premier ministre veut croire que «le triangle composé du Premier ministre, du président de la République et de la majorité tient très bien» et que «plus la crise se politisera, plus il tiendra». Peu importent donc les états d'âme de Sarkozy.

Le numéro 2 du gouvernement veut lui aussi se rassurer. Le sondage Ifop, qui montre que 44 % des Français pensent qu'il doit pouvoir exprimer ses réserves sur le CPE tout en restant au gouvernement, valide sa stratégie, selon son entourage. Nicolas Sarkozy va donc s'atteler à rester sur le fil du rasoir : «Solidaire, prônant la fermeté mais s'opposant à la rigidité», résume un proche. Il laisse à ses fidèles le soin de faire des propositions plus précises sur le CPE, comme le député des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian, qui a demandé hier «un espace de négociation d'un mois» pour gérer la crise. Et il autorise les siens à se montrer critiques vis-à-vis de la méthode Villepin : «Les portes de sortie se transforment en ornières», analyse l'un d'eux, qui remarque que les organisations syndicales étudiantes et lycéennes qui avaient refusé de rencontrer Villepin samedi ont, en revanche, accepté de voir Sarkozy sur les questions de sécurité dans les manifs. Aujourd'hui, en meeting à Douai, le ministre de l'Intérieur s'attachera surtout à démontrer que «la réforme n'est pas morte» à condition que l'on s'y prenne bien. Un moyen de mettre le doigt sur les failles de son possible concurrent.

4 A gauche, les présidentiables cherchent la bonne distance

A gauche aussi, la semaine a un petit arrière-goût décisif, puisque, selon ce même sondage de l'Ifop, paru dans le JDD, un Français sur deux considère qu'elle est la mieux placée pour profiter de la crise actuelle. Les présidentiables du PS cherchent du coup la bonne distance entre soutien au mouvement et reproche de récupération. Tout en se haussant du col. Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a affirmé hier que Villepin ne pouvait «pas échapper à un retour devant le Parlement». En déplacement dans les Bouches-du-Rhône (lire page 15), sa compagne Ségolène Royal estime que le gouvernement «joue la carte de l'affrontement pour mieux faire oublier son arrogance et son incompétence». «Quand on est chef d'Etat et Premier ministre de la France, on s'élève au-dessus des considérations d'ambitions personnelles, au-dessus des intérêts de son petit clan», a déclaré de son côté Jack Lang sur Radio J.

Laurent Fabius, lui, va tenter aujourd'hui de prendre l'avantage dans cette course au leadership en choisissant la formule d'une «déclaration solennelle» depuis la questure à l'Assemblée nationale. Le moment ne doit rien au hasard : il interviendra quelques heures avant le meeting de Nicolas Sarkozy à Douai (Pas-de-Calais). Vingt-quatre heures avant la mobilisation salariale et estudiantine, Fabius devrait préciser ses propositions de candidat. Et faire valoir, comme il l'a fait samedi soir devant plus de300 militants réunis pour une Fête de la rose au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), que son «projet sera socialiste». Contrairement à celui de Jospin en 2002. Après avoir réussi l'an dernier le pari d'apparaître comme l'homme du non au Traité constitutionnel européen, il va tenter celui d'incarner l'homme du non au CPE.

(1) Réalisé les 23 et 24 mars auprès d'un échantillon de 962 personnes."



Voilà, maintenant je dis "a demain"!
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MessageSujet: Re: Lundi 27 mars 2006   Lundi 27 mars 2006 EmptyLun 27 Mar à 16:10

Anubis a écrit:
«Quand on est chef d'Etat et Premier ministre de la France, on s'élève au-dessus des considérations d'ambitions personnelles, au-dessus des intérêts de son petit clan», a déclaré de son côté Jack Lang sur Radio J.
J'aime bien la reflexion de Jack Lang, et je trouve que c'est un conseil avisé à ce gouvernement qui ne pense qu'aux prochaines éléctions présidentielles. Je sais à gauche c'est kif. Mais Fred arrête de croire que je pense que "la gauche c'est plus fort, les plus beaux et les meilleurs"!



Anubis a écrit:
Le 7 mars, plus de 700 000 personnes avaient défilé en France. Le 18 mars, ils étaient nettement plus d'un million.
Ca fait juste un tout petit peu plus que 200 000... Wink



Anubis a écrit:
Alors que selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche d'hier (1), 83 % des Français souhaitent que le chef de l'Etat s'implique davantage sur le dossier du CPE.
Je fais parti de ces 83%. C'est dommage que notre président ne s'affiche pas plus. Pourquoi est-ce qu'il ne le fait pas selon vous? Ce serait tout à son avantage de se mouiller, non? Surtout qu'il pourrait faire en sorte de calmer les ardeurs. Des fois on a l'impression que ce n'est pas tout à fait lui qui dirige, ou alors qu'il n'en a rien à faire...
Dites moi que ce n'est pas la dernière solution! Neutral



Anubis a écrit:
«Beaucoup de bleus dans la rue».
Pas mal l'expression...





Dis, est-ce que tu aurai aussi un article du Monde, si ti plaît oh graaaaaaaaaaand administrateur de ce forum, et homme si bienveillant? Razz
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MessageSujet: Re: Lundi 27 mars 2006   Lundi 27 mars 2006 EmptyLun 27 Mar à 16:42

C'était si gentiment demandé...

D'ailleurs je dois dire que c'était bien vu parce que dans le Monde qui est plus de droite (enfin,je crois scratch ), l'accent est beaucoup plus mis sur la sécurité et donc...le "floutage d'info"!

On peut y lire ça en sujet spécial:


"A l'invitation du ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, et en présence du préfet de police de Paris, Pierre Mutz, les responsables des services d'ordre (SO) syndicaux et étudiants se sont rendus, samedi 25 mars, place Beauvau. A l'ordre du jour de la réunion, le délicat dossier de la sécurité sur les manifestations et le non moins périlleux problème de leur dispersion. Avec, comme échéance immédiate, la manifestation parisienne du mardi 28 mars, qui doit débuter place d'Italie pour se finir la place de la République.


D'entrée de jeu, le ministre a tenu, racontent les responsables des SO, à les rassurer en déclarant qu'il ne souhaitait pas les "piéger" et qu'il voulait connaître leurs points de vue sur les nombreuses violences qui ont émaillé la manifestation étudiante et lycéenne du jeudi 23 mars, notamment lors de la dispersion aux Invalides. Il a rappelé le bilan de quelque 690 interpellations dans toute la France et estimé que les manifestations avaient changé de nature et que les dispositifs de sécurité, y compris ceux des syndicats, n'avaient pas été efficaces.

Mécontent de se voir reprocher l'inefficacité du ministère de l'intérieur, M. Sarkozy reste néanmoins préoccupé par les risques de bavure. Vendredi, déjà, il avait asséné, devant les responsables du maintien de l'ordre, que "quand on voit des casseurs à l'oeuvre, on va les chercher", et réclamé des "dispositifs tactiques nécessaires".


RENFORCEMENT DE LA VIDÉO


Ces dispositifs, notamment la possibilité d'aller chercher les fauteurs de trouble à l'intérieur des manifestations, ont été rejetés par les responsables syndicaux. Tous ont opposé une fin de non-recevoir à l'idée que les forces de l'ordre pourraient entrer dans les cortèges pour venir interpeller les casseurs. Mais des policiers en civil pourraient néanmoins évoluer dans les défilés pour repérer les plus violents, voire les en extirper.

De même, ils ont peu apprécié l'idée, un moment avancée, d'"encager" les manifestations avec des grilles mobiles tout au long du parcours, pas plus que le dispositif consistant à manifester entre deux rangées de policiers, comme cela se pratique en Grande-Bretagne. Un renforcement de l'emploi de la vidéo a aussi été annoncé.

La manifestation de mardi ne devrait donc pas fondamentalement changer d'aspect. Les responsables des SO ont défendu l'idée que les forces de l'ordre ne devaient pas être trop proches des cortèges, afin de ne pas être un motif de provocation. Ils ont aussi insisté sur le fait que, lors de la dispersion, les barrages de police permettent l'évacuation rapide des manifestants et ne ferment pas hermétiquement le lieu, comme cela avait été le cas, ont noté certains, lors de la manifestation du 16 mars.

Les responsables syndicaux, inquiets de la montée de la violence dans les dernières manifestations, se sont concertés pour mettre au point un service d'ordre qui devrait atteindre, pour mardi, plusieurs centaines de membres. Il n'est pas question de faire le travail des forces de l'ordre, mais d'assurer la protection des manifestants. "Ces jeunes sont très mobiles et très violents, c'est difficile d'intervenir, et quand on les bloque, qu'en fait-on ? On ne va pas aller les déposer au commissariat", s'interroge un dirigeant de service d'ordre.

Mardi, des groupes mobiles sont prévus pour aider à la sécurité des cortèges de jeunes, qui seront encadrés par un cordon des organisations d'étudiants et de lycéens. Un groupe important de SO ouvrira la manifestation, pour tenir à l'écart les éventuels casseurs, et chaque cortège syndical sera encadré par son propre service d'ordre.

En signe de solidarité avec Cyril Ferez, le syndicaliste de SUD-PTT blessé lors de la manifestation du 18 mars et toujours dans le coma, après le carré de tête regroupant les leaders puis les cortèges étudiants et lycéens, ce sera l'Union syndicale Solidaires qui ouvrira le défilé parisien - une première -, suivie de la CFDT et des autres organisations, la CGT et FO fermant la marche. "
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